dimanche 11 septembre 2011

FIN DU GUATEMALA + HONDURAS + LE DEBUT DU NICARAGUA

Départ de Rio Dulce en Lancha du ponton de notre hôtel avec quelques arrêts prévus dont Castillo de San Philippe, l’île aux oiseaux où ne nous y sommes pas arrêtés à et l’avons aperçue de loin tout comme l’île aux fleurs.




Nous avons fait un bref arrêt aux sources d’eaux chaudes  avec des courants froids, et donc la baignade dont nous avons tant espérée sera annulée …Très décevant ce tour mais nous faisons la rencontre avec une française qui est partie depuis trois mois pour faire un stage dans une ONG au Guatemala et qui finissait par 10 jours de tourisme bien mérités !

Nous arrivons à Livingston sur les coups de midi,

nous prenons le même hôtel tous les 3, posons nos affaires et partons directement faire une balade qui à pour but de se baigner dans des piscines d’eau transparente : Siète Alvares (il est indiqué 1h30 de marche mais nous avons mis 2h et sans trainer !) Une fois arrivés, nous savourons le plaisir de se baigner dans une eau bien fraiche et propre car après tous les déchets le long de la plage pendant deux heures on se demandait ce que ça allait donner !







Enfin nous avons pu voir des gros crabes bleu, orange et des petits avec une grosse pince et quand nous nous approchons ils rentrent dans leur trou et laissent sortir juste leur grosse pince. Nous avons encore vu beaucoup de hérons, des blancs et des noirs avec des reflets bleus, et des pélicans.


Après la baignade, nous discutons dans l’eau et faisons la rencontre avec les écrevisses qui viennent nous déloger ! Après les poissons qui viennent nous manger les peaux mortes voilà les écrevisses qui nous pincent les fesses !!

Retour à l’hôtel et regardons vite fais où manger. Le soir nous sortons tous les 3 et allons dans un restaurant qui nous sert un bon poisson entier et fris !
Après ce bon repas nous nous installons au bout du ponton donnant sur l’estuaire du Rio Dulce avec la mer des Caraïbes dans un hamac, nous papotons en contemplant l’orage approchant.


Le lendemain le temps est venu de se dire au revoir, car notre amie repart sur Guatemala City avant de rentrer en France le 11 septembre (nous lui souhaitons bon retour et bon anniversaire si tu  nous lis ;-) )
Nous prenons le Ferry en début d’après midi pour rejoindre Puerto Berrios en 1H30. Nous posons nos affaires au premier hôtel qui nous prévient qu’il n’y a pas d’électricité en ce moment … C’est partout pareil dans la ville mais ils pensent que ça va être remis dans la journée. Certains ont la chance d’avoir des générateurs … Enfin aucun hôtel n’en possède donc pas de regret !


Nous allons en ville pour échanger nos Quetzales en dollars car pas de bureau de change donc obligés de passer par la monnaie refuge. Repérer où se trouve le bus pour aller à la frontière du Honduras, et retour à notre hôtel. En passant nous goutons à la biere locale du Guatemala avec des citrons verts.
Toujours pas de courant, nous apprenons dans la soirée que ça ne reviendra pas avant dimanche ou lundi car ces derniers jours des grosses pluies ont coupé 4 lignes électriques. Donc à 18h nuit noire, pas d’eau car les pompes fonctionnent à l’électricité, pas de ventilateur, enfin nada ! Heureusement l’ordinateur était chargé et nous avons fait passer le temps en regardant un film. Soirée à la chandelle pour notre dernière nuit au Guatemala on s’en souviendra ! La douche s’est soldé en une toilette dans un seau d’eau mais un violent orage nous est venu en aide et nous mettons les maillots de bains et hop sous les bords de toit où il n’y à pas de gouttière. L’eau est froide mais nous ne tardons pas à rentrer car les éclairs deviennent de plus en plus près et ça ne tarde pas à cogner dur …


LE HONDURAS :

Lendemain le soleil brille et nous partons prendre le bus en direction du Honduras, mais nous le croisons sur le chemin et le prenons en route. Le minibus se charge pour nous de tamponner le passeport qui marque la sortie du Guatemala. Et nous nous présentons à la douane du Honduras pour l’entrée sur le territoire, comme d’habitude pas de fouille et pas de questions. Après 3 changements de bus nous arrivons au terminal de bus de San Pedro Sula où nous achetons directement nos billets pour le lendemain départ 5h pour Léon au Nicaragua. Pas d’hôtel à proximité de la gare soit disant à vrai dire nous non plus nous n’en avons pas vu donc deuxième fois depuis notre voyage que nous prenons un taxi. Celui-ci est d’accord pour venir nous chercher le lendemain à 4h moins 20 car nous devions être à la gare à 4h pour les formalités administratives de la douane et l’embarquement des bagages.

Réveil à 3h, nous sommes prêt pour 3h40 mais le taxi se fait attendre 4h05 toujours rien, nous demandons d’appeler un autre taxi mais qui accepte les dollars car nous n’avons pas de monnaie locale. 2minutes plus tard le taxi appelé était là et nous arrivons rapidement à la gare pour remplir les documents de douanes, et embarquer dans le bus.
Le ticabus est à l’heure, nous contemplons le paysage tropical sur la cote caraïbe et très montagneux dans le reste du pays avec des pins, des maisons avec des tuiles qui rappellent le sud de la France. Ici les routes sont en bonne état. Nous passons par la capitale Tegucigalpa et arrivons à la frontière qui nous fait quitter le Honduras pour rentré au Nicaragua. Le bus fait un arrêt repas du coté Hondurien pour ceux qui le veulent, des enfants demandent à mangé et des gens leurs donnent leurs repas.

LE NICARAGUA :

A la frontière tout le monde descend et nous ne comprenons pas pourquoi car un homme dans le bus se charge de toutes les formalités administratives, nous descendons uniquement pour que les gens fassent du change et pour qu’ils fouillent nos bagages (enfin fouillé est un grand mot car celle d’Eric ils ne l’ont même pas mis les mains a l’intérieur). A cette même frontière des enfants proposent leurs services pour porter les valises dans le bus, nous voyons également des chiens dans un état extrême d’anorexie et en plus ils sont ultra peureux (comme partout en Amérique central d’ailleurs, idem pour les chevaux et toutes les bêtes pratiquement). A la remise de notre passeport nous ne voyons pas le tampon nicaraguayen et allons voire aussitôt la personne responsable. Elle nous informe que cela est normal et que nous sommes dans le C4 (Guatemala, el Salvador, Honduras et Nicaragua), un espace commun pour ces pays et que nous aurons notre tampon uniquement à la sortie du territoire, nous verrons bien.
Le bus reprend son chemin et nous arrivons a la ville de Léon, nous trouvons un hôtel et nous y installons, nous tirons également des cordobas (la monnaie du Nicaragua).


Bilan pour le moment :
16 jours au Canada ; 37 jours au Usa ; 31 jours au Mexique ; 6 jours au Belize ; 17 jours au Guatemala ; 2 jours au Honduras. Et nous voici au Nicaragua

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