Départ de Glen Innes en ce jour du 10 janvier pour rejoindre la ville de Gunnedah qui est la capitale mondiale des koalas. Donc nous partons à l’intérieur des terres et vers le début de l’après midi nous sommes à Gunnedah, il n’y a qu’un camping là bas. Aussitôt la tente plantée et les informations touristiques glanées, nous partons à la recherche des koalas de la région. Nous n’apercevons pas la moindre petite bête. Pourtant le terrain est propice avec énormément d’eucalyptus d’espèces différentes dans le coin et par ailleurs il y a pas mal de panneau autoroutier « attention traversé de koala ».
Au final, nous ne verrons qu’un seul koala sauvage qui dormait paisiblement en haut d’un eucalyptus. Pour la capitale mondiale des koalas et bien c’est raté. Après avoir profité de la piscine du camping, nous décidons de retourner a l’information touristique et on nous propose de faire un parc animalier pas loin de là.
Nous ferons ce parc animalier et nous pouvons approcher de près koalas et kangourous et même les caresser. Nous pourrons admirer des aigles géants, des perroquets et oiseaux de toutes sortes et de toutes les couleurs, des chouettes et des oiseaux nocturnes, des wombats, des dingos, des émeus, des autruches, des biches, des wallabies et wallaroos, des opossums, des canards et des paons. Nous apprécions ce genre de parc qui n’est pas un zoo à touristes car les animaux dans ce parc sont soignés pour être relâchés plus tard. Nous avons pris plaisir à récolter des plumes de toutes les couleurs pendant un bon moment.
Après cette belle expérience nous partons pour rejoindre la ville de Moree, cette ville est surtout entourée de champs de coton et d’olivier. Ensuite nous plantons notre tente près du lac coolmunda où un couple de personnes âgées tient ce camping, de plus Hélène est ravie car la dame soigne les oiseaux blessés et des paons parcours le camping en poussant leur cri « léon !!!». Nous profitons également de la piscine du camping après qu’Hélène l’ai nettoyée. Les perroquets sont à la fête tous les soirs et le matin de bonne heure et ils poussent leurs cris en se déplaçant en meute.
Après une bonne nuit de sommeil nous faisons le tour du camping en ramassant quelques plumes et ensuite route vers Brisbane et ainsi retour le long de la cote. La route est parsemée de radar automatique tout le long et en tout genre (radar automatique, radar embarqué dans les voitures de police, radar de vitesse sur une portion de route pour calculer la vitesse moyenne, radar au feu rouge, voiture de flic banalisé de toutes marques). Les policiers sont même cachés dans les coins ou il y a des travaux sur la route et attention à bien respecter la limitation de vitesse. Nous arrivons enfin en vue de Brisbane qui est la ville la plus peuplée du Queensland avec ses 1,5 millions d’habitants. La ville possède quelques buildings. Nous camperons aux abords de la ville dans un camping qui fait résidence à l’année pour quelques habitants de la ville. Le temps est menaçant au petit matin. Le seul plus de ce camping est la présence de perroquets vert et rouge dans les pelouses du camping.
Départ vers le nord pour rejoindre la ville de Tin Can bay où l’on peut nourrir les dauphins au petit matin. Sur la route comme d’habitude nous nous renseignons aux offices de tourisme, mais cela devient énervant à la longue car ils ne savent jamais ce qu’il y a à faire à coté de leur ville ou bien à 100km de là, ils ne connaissent que leur ville point final.
Bref nous arrivons à Tin Can Bay après avoir vu des beaux paysages et croisé des chevaux sauvages sur la route. Nous nous renseignons pour rejoindre l’ile de Fraser Island mais au vue des prix indiqués même en tant que passager pour prendre le ferry, cela est inabordable pour nous. Cela est fort dommage car il y a pas mal d’affiche qui promouvait l’ile de Fraser Island et qui font rêver. Une chose est sure, les mêmes plages magnifiques sont disponibles au Mexique et cela est gratuit pour s’y baigner.
Au début de l’après midi dans un Mac Do nous nous rendons compte que nous avons reculé d’une heure, ce qui fait qu’il y a maintenant 9 heures de décalage avec la France. Nous arrivons à Tin Can Bay et nous installons notre tente et ensuite nous visitons la région.
Le lendemain le 15 janvier, réveil de bonne heure pour pouvoir donner à manger aux dauphins sauvages qui viennent entre 7H et 8H chaque matin apparemment, pour les nourrir. Déjà toute la nuit il a plut et au matin il pleut encore et toujours. Nous rangeons donc tant bien que mal la tente toute mouillée puis direction le quai. Nous sommes en train d’attendre les dauphins quand il se met à pleuvoir énormément. L’heure avançant et le mauvais temps nous font penser que cette fois ci les dauphins ne viendrons pas, nous attendons encore 5 minutes puis ensuite nous repartons après avoir été patient presque deux heures ! Nous prenons la route sous la pluie battante direction Maryborough puis la ville de Bundaberg, la pluie ne cesse pas et il fait désormais nuit à 19h30. A un moment donné nous apercevons un camping près du lac Awoonga, il est 18h30 et l’office de ce camping est déjà fermé, il n’y a pas grand monde dans le camping et nous nous installons dans ce camping et nous payerons le lendemain matin.
La pluie étant toujours présente, nous allons à la douche et en sortant le gars du camping arrive et dit à Eric qu’est ce qu’il fait ici ! Qu’il n’a pas le droit ! Qu’il faut qu’il téléphone avant de camper ! etc etc !! bref on est tombé sur un gérant de camping très susceptible. On lui explique que l’on à pas de téléphone et que dans les autres campings quand l’office est fermé, cela se passe comme cela et on paye le lendemain, normal en sommes. Surtout qu’il y a personne dans son camping ! Enfin bref une personne peu aimable, ce qui explique peut être le peu de personnes dans son camping …. De plus que son camping est reculée et pas moins cher qu’un autre au bord de la côte. Nous camperons quand même là car on n’avait pas envie de dépiqué la tente.
Le 16 janvier réveil sous la pluie et le vent encore une fois et maintenant on sait pourquoi car nous essuyons le reste d’une tempête tropicale. Départ pour Gladstone puis le nord mais à la moitié de route un policier nous dit que la route est fermée car il y a 2 graves accidents (en faites une collision voiture camion et ensuite 35 minutes plus tard, 2 camions se sont rentrés dedans, choc frontal). Bref il nous indique une autre route qui contourne mais qui prends 3 heures, heuuu comment ça 3 heures, pas étonnant car il n’y a qu’une seule route et c’était celle là. Le mauvais temps est toujours présent. Sur la route nous voyons une librairie et dans les librairies on peut accéder à internet donc c’est ce que nous faisons. Eric regarde les infos puis la météo de l’Australie et il va pleuvoir comme cela toute la semaine sur la cote car la pluie vient d’une ancienne tempête tropicale qui se nomme Heidi. Donc nous décidons de refaire un tour dans l’arrière pays pour profiter du beau temps. Le pari est payant car en faisant 100km vers l’ouest dans les terres la température est passé de 18 degrés à 32 degrés et plus de pluie, que du beau temps.
Sur la route nous nous arrêtons sur une aire avec toutes les commodités à coté de La rivière Dawson, nous pic niquons et ensuite voyons que nous pouvons y camper gratuitement ! cela sera parfait pour la nuit. Nous remarquons sur les sanitaires des écriteaux indiquant la hauteur des inondations de l’année dernière et à cette endroit la dernière inondation à la hauteur d’Eric.
Eric fait un feu de camp puis direction le dodo assez tôt car la nuit tombe tôt et pas grand-chose à faire une fois la nuit tombée. De plus le matin il n’est pas possible de lézarder dans la tente car la chaleur nous réveille vite et les cris des perroquets sont stridents ce qui nous sort de notre sommeil.
Le 17 janvier après une bonne nuit de sommeil. Démontage de la tente puis petit déj’ au bord de la rivière, nous voyons les agents d’entretien en train de tondre la pelouse et de vider les poubelles et cela dès 7h30 du mat. Sur la route la température monte jusqu'à 30 degrés.
Direction la ville d’Emerald pour rejoindre la ville de Saphhire et de Rubydale qui sont des villes où se trouve des gisements de pierres précieuses. Nous trouvons un camping pas cher et digne d’un resort. Nous profitons de la piscine du camping et nous passons la soirée avec des australiens (rencontre fortuite dans les douches). Donc le programme du lendemain est « fossicking » pour trouver des pierres précieuses, en particulier des saphirs.
Le lendemain, journée cool Raoul on commence au petit matin la recherche des saphirs qui fut fructueuse. C’est une expérience qui nous à beaucoup plu. Un bébé kangourou nous fait ses démonstrations de grand sportif en même temps et vient chercher des câlins.
Ensuite petite ballade dans le village habité par une vingtaine d’habitants à tout casser et plus de vaches que d’habitants !! Celles-ci sont en liberté totale et se balades sur les routes.
Retour au camping où nous profitons du soleil plombant pour faire une lessive et le faire sécher à l’air. Nous nous préparons un bon repas plus élaboré que d’habitude vu que nous avons une cuisine super équipée et du temps. Au menu : pâtes avec tomates aux basiliques, pommes de terre aux oignons grillés et viande de kangourou et bien sur un petit peu de fromage pour accompagner ces bonnes pâtes !!
En digestif, un plouf dans la piscine !! Le soir nos amis Australiens nous rejoignent et nous passons une nouvelle soirée ensemble et élaborons avec eux leur futur voyage en Europe avec un peu beaucoup de lieux à voir en si peu de temps un petit mois pour faire : Allemagne, Autriche, Slovénie (3jours), Italie, Suisse, France, Angleterre (10 jours), Irlande, Ecosse et Pays de Galles. On verra bien comment qu’ils vont s’y prendre.
Eux de leur côté nous proposent de jolis coins à voir en Australie et nous nous rendons compte qu’ici on ne parle pas de kms mais seulement d’heure de route !!
Lendemain matin, départ mais nous profitons de la piscine jusqu’au bout !! Baignade au petit matin et ensuite direction vers une mine de saphirs où nous prenons un saut de gravas que nous tamisons, lavons et scrutons. Même au sol Eric trouve des Saphirs !! Surement des personnes qui les ont fait tomber de leur table.
Nous restons deux heures sous un soleil de plomb et une chaleur exténuante. Ensuite nous faisons la vérification de ce qui est Saphirs ou Zyrcon ou simple Rock !!
Après cet arrêt nous partons vers les mines d’or mais là nous ne pouvons rechercher comme les saphirs, il faut louer un détecteur de métaux et payer une licence, mais nous n’avons pas le temps de faire ça. Nous continuons sur le chemin direction la côte car auparavant nous avons demandé la météo sur la côte et sois disant il ne pleut plus beaucoup. Mais plus nous avançons et plus nous voyons les nuages menaçants en face de nous, l’air est de plus en plus mauvais, l’humidité est présente à 98%, tout est mouillé et nous sommes collant à souhait …
Nous arrivons à Mackay et difficile de trouver un camping ouvert à 18H30 et quand nous en avons un, ils n’ont que des emplacements powers ! Donc bien plus cher et pas pour nous.
Nous nous perdons dans des routes de terres pour rattraper la route pour Proserpine vu qu’à Mackay nous n’avons rien trouvé et que maintenant il fait nuit. Nous pensons dormir dans la voiture quand sur la route nous voyons indiqué un camping mais après réflexion celui-ci se trouve à 17kms de notre route, mais quelques secondes après nous en trouvons un sur le bord de la route chose inespérée !! En plus les gérants sont là et nous accueillent super bien, nous avons un emplacement unpower collé à la cuisine digne d’un salon et sommes à côté des sanitaires !! Vraiment nous sommes comme si nous avions un appartement car nous sommes les seuls à utiliser les installations !!
Nous passons une bonne nuit et regardons les infos où nous pouvons voir que le $ australien n’a jamais été aussi haut !! Pas très bon pour nous tout ça !!